Vous vous demandez s’il faut mettre un tiret entre trois et quarts ? Demandez-vous d’abord s’il est question d’une fraction…
En effet, lorsque c’est le cas, le tiret n’est pas de mise. De même que vous écrivez (sans doute le plus naturellement du monde et sans vous poser de questions) un quart, vous écrirez trois quarts.
Si je vous dis correction de textes, il y a fort à parier que vous allez tout de suite penser fautes d’orthographe. Ou de conjugaison. Ou de grammaire. Voire de vocabulaire.
Pourtant, les erreurs les plus nombreuses ne figurent pas dans cette liste. Si vous pensez à elle, c’est à cause de (ou grâce à !) vos souvenirs d’école.
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Ils sont minuscules, à peine visibles… Au point que parfois, on ne les remarque même pas… D’ailleurs, le plus souvent, c’est leur absence qui saute aux yeux, plus que leur présence !
Ils, ce sont les signes de ponctuation. Ces drôles de petits dessins, dont on se demande parfois qui les a inventés, et pourquoi !
Pourquoi ? C’est simple.
Essayez donc de lire sans revenir en arrière et sans vous poser de questions cette succession interminable de mots interminable pas tant par le nombre mais par l’absence de rythme et de respiration dans la phrase c’est une horreur vous vous sentez bientôt comme un poisson hors de l’eau les ouïes battantes à la recherche d’une petite molécule d’oxygène.
Vous êtes écrivain public, correcteur, télésecrétaire, éditeur… Bref, vous travaillez dans le domaine de l’écrit. Ou c’est un sujet qui vous intéresse, dont vous êtes curieux et pour lequel vous êtes à l’affût de toutes les bonnes idées…
L’éditographe est fait pour vous. Mais qu’est-ce que L’éditographe ?
Cette nouvelle revue trimestrielle, composée de 28 pages au format A5, dont le premier numéro vient tout juste de sortir, se présente comme « la gazette de l’écriture sous toutes ses formes ». Tout un programme !
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Au hit-parade des signes de ponctuation, les points de suspension sont plutôt bien placés.
Souvent utilisés… Parfois même accompagnés d’autres signes : point d’interrogation ou d’exclamation le plus souvent, ce que personnellement je n’aime pas beaucoup.