Cette histoire a commencé là : http://www.amotsdelies.com/blog/2013/08/habiba-1
Fayad ne prend pas la peine d’ouvrir la bouche : il ferait beau voir qu’il réponde à une provocation aussi puérilement féminine !
Se penchant en avant, il s’empare de la théière et, la soulevant à bout de bras, emplit son verre de thé à la menthe. Le liquide doré mousse dans le verre et parfume toute la pièce. Fayad ferme à demi les yeux en le portant à ses narines et s’emplit longuement les poumons de l’effluve sucré avant de remettre le contenu du verre dans la théière. Le thé doit voyager ainsi plusieurs fois pour atteindre toute sa plénitude.