Une permanence d’écrivain public – en tout cas, en ce qui me concerne – ce sont trois heures de présence dans une salle communale. La salle du conseil, celle des associations, voire même le bureau du maire lorsque celui-ci n’est pas là et que c’est le seul endroit disponible.
J’arrive avec mon ordinateur portable, mon dictaphone, mes stylos et l’indispensable cahier dans lequel je note tout. Ensuite, je m’installe et j’attends le client.
Enfin… Je me mets surtout à travailler ! Parce que trois heures à attendre, ce serait long. D’autant plus long quand personne ne vient. Ce qui est souvent le cas en zone rurale.