Cette histoire a commencé là : http://www.amotsdelies.com/blog/2013/08/habiba-1
Penchée sur les cahiers de ses élèves, elle ne voit ni n’entend la toute jeune fille qui s’approche timidement.
« Mademoiselle Nour ? »
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Penchée sur les cahiers de ses élèves, elle ne voit ni n’entend la toute jeune fille qui s’approche timidement.
« Mademoiselle Nour ? »
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« Que se passe-t-il ? demande-t-elle.
— Je ne sais pas, lui répond l’une de ses élèves du soir. C’est Sidi Fayad. »
Un murmure se répand soudain sur la foule. Des cris de femmes s’élèvent. Les hommes se figent.
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Les discussions avec les clients se mettent à lui peser. Quel plaisir peut-on trouver à répéter toujours les mêmes choses, à répondre aux mêmes arguments ? Les sourires, trop mielleux, n’arrivent plus à cacher leur perfidie. À moins que son œil ne soit devenu plus acéré ?
Même le thé de la vieille Fatima ne semble plus avoir le même goût. Lorsqu’il rentre chez lui après sa journée au magasin, Sidi Fayad ne le savoure plus avec la même satisfaction.
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Fayad ne prend pas la peine d’ouvrir la bouche : il ferait beau voir qu’il réponde à une provocation aussi puérilement féminine !
Se penchant en avant, il s’empare de la théière et, la soulevant à bout de bras, emplit son verre de thé à la menthe. Le liquide doré mousse dans le verre et parfume toute la pièce. Fayad ferme à demi les yeux en le portant à ses narines et s’emplit longuement les poumons de l’effluve sucré avant de remettre le contenu du verre dans la théière. Le thé doit voyager ainsi plusieurs fois pour atteindre toute sa plénitude.
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La nouvelle avait vite fait le tour de la ville : Sidi Fayad cherchait une épouse.
Les entremetteuses ne s’étaient plus senties de joie. Sidi Fayad ! Un parti unique. Celle qui lui trouverait une épouse aurait fortune faite.
Dès lors, la compétition avait été rude. Continuer la lecture de Habiba (2)