Non, je n’ai pas fait d’erreur en écrivant le premier mot du titre de cet article… Même si certains l’ignorent, à en juger par mes dernières lectures, « rai » sans « e » final existe bel et bien.
Et non, ce n’est pas le nom du mâle de ce poisson plat qui semble être doté de deux grandes ailes et qui s’appelle raie…
Voilà typiquement le genre d’erreur qu’un correcteur orthographique a toutes les chances de laisser passer.
Les deux orthographes existent et pour les départager, une bonne compréhension de la phrase est en général nécessaire.
Parfois, une seule lettre change tout… et cela paraît particulièrement vicieux quand, comme dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, il s’agit d’une lettre qui ne s’entend même pas.
Vous êtes septique ?
Si j’en crois mes lectures, la première façon d’orthographier ce mot est la plus courante. La plus connue. Celle que, manifestement, on utilise sans y penser.
C’est oublier qu’il y en d’autres (une lapalissade, je sais, mais parfois il en faut pour être vraiment explicite ^^) et que la mort (la faucheuse, la fin de la vie, la grande inconnue… enfin, comme on voudra l’appeler) n’est pas la seule à se prononcer de cette façon-là.
Encore une histoire d’homonymes. La langue française en est friande. Mais par quoi commencer, cette fois ?
Il y a bien sûr les différentes graphies liées à la conjugaison du verbe partir : je pars, tu pars, il part… À ne pas confondre avec celles du verbe parer : je pare, tu pares, il pare.