Question récurrente s’il en est ! Oh, bien sûr, tout le monde en a une vague idée. Mais la plupart du temps, c’est une image en noir et blanc qui vient à l’esprit. Celle d’un homme, plume d’oie à la main, penché sur une feuille éclairée par la lueur d’une bougie. Image erronée à tous points de vue : aujourd’hui, le plus souvent, l’écrivain public est une femme et si elle prend des notes manuscrites lors de ses rendez-vous, elle ne rédige guère que sur un ordinateur.
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Une vraie motivation
Depuis dix ans qu’il vit en France, il a enchaîné les petits boulots pour finir à l’usine. Opérateur sur machine. Un beau titre, mais un travail épuisant, debout à longueur de journée, qui le fait de plus en plus souffrir : dans ses jambes, la circulation sanguine ne se fait plus correctement. Il rêve de renouer avec son métier d’origine – qu’il exerçait en Afrique – celui de comptable. Mais pour cela, il doit reprendre le chemin de l’école : sa formation n’est pas reconnue en France.
Que faire en période creuse ? Écrire !
Pas de travaux en cours… Rien à l’horizon… En tout cas, pas assez pour remplir un agenda. Que faire dans ces cas-là ?
De la prospection, évidemment. Mais ça, ce n’est pas l’apanage des périodes creuses : comme tout bon travailleur indépendant, l’écrivain public biographe se doit de consacrer une part de son temps à la recherche de ses (futurs) clients.
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Un plaisir suranné ?
Lorsque j’étais au collège, il était d’usage, en fin d’année scolaire, d’offrir un cadeau au professeur principal de la classe. Le plus souvent, rien de bien original. Tiercé gagnant : bouteille d’alcool, cravate et stylo-plume.
Ah, le stylo-plume… Quel objet désuet, n’est-ce pas ?
Des phrases de toutes les longueurs
Il existe de ces phrases interminables, dont on ne sait pas vraiment si, un jour, finalement, on arrivera à en atteindre l’extrémité ; de ces phrases tarabiscotées qui, se perdant en descriptions de détails dérisoires ou en énumérations à la Prévert d’un univers plus ou moins imaginaire, vous donnent le vertige rien qu’à les parcourir et la nausée rien qu’à les déchiffrer ; de ces phrases qui vous font secouer la tête en pensant « décidément, ces écrivains, je ne les comprendrai jamais, pourquoi se donner tout ce mal pour compliquer les choses ? » et qui, vous dégoûtant à jamais de la lecture, vous amènent à abandonner un livre à peine entamé.
Il y en a d’autres, tellement courtes, cinglantes comme des gifles, aiguisées comme un poignard, qui vous laissent essoufflé et hagard. Continuer la lecture de Des phrases de toutes les longueurs