J’ai déjà évoqué l’importance de l’écoute dans l’activité du biographe, notamment comment elle permet de susciter la parole de son interlocuteur. Aujourd’hui, je voudrais insister sur l’importance de la qualité de cette écoute… et sur ce qu’elle peut générer (ou pas) comme sentiment chez celui ou celle qui se raconte.
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L’écoute est à la base de toute communication. Elle est aussi un outil fondamental de l’écrivain public et du biographe puisqu’ils ne peuvent pas fournir un travail adéquat sans avoir au préalable bien compris la demande de leur client.
Sans une bonne écoute, il n’y a donc pas de bonne communication possible. Ni de bon travail d’écriture !
Or si pour certains fournir une telle qualité d’écoute semble inné, pour d’autres ce n’est pas aussi facile… La bonne nouvelle, c’est qu’il est toujours possible de s’améliorer. Comme l’indique le titre du livre de Christel Petitcollin : Savoir écouter, ça s’apprend !
Encore faut-il en accepter l’idée pour pouvoir se remettre en question.
Cet article s’inscrit dans le cadre du défi Dix mots, dix blogueurs. Aujourd’hui, les mots penchant et naturel.
Unanimement, on me reconnaît une qualité d’écoute certaine. Je n’ai aucun mérite : c’est un penchant naturel. J’aime écouter !
Quand on ne connaît pas ce métier, on imagine que la seule compétence nécessaire pour l’exercer est de… savoir écrire ! Mais – selon la formule consacrée des mathématiciens – cette qualité, pour être nécessaire, n’en est pas pour autant suffisante…
1. Maîtriser la langue
C’est une condition sine qua non pour prétendre rendre un service de qualité. Posséder une bonne orthographe, connaître les conjugaisons et les règles de grammaire, mais aussi écrire facilement. Si vous avez l’angoisse de la page blanche – ou plutôt, de nos jours, de l’écran vide ! – il vaut mieux choisir une autre voie.
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