« À peine allongée, les larmes se mirent à couler. » Voilà le genre de phrase que je retrouve souvent dans les manuscrits que l’on me demande de corriger. Le genre de phrase que je ne peux pas laisser passer.
D’ailleurs, je ne suis pas la seule : Antidote non plus ne la laisse pas passer. Le seul problème, c’est qu’il la corrige mal.
Plus de cinq semaines depuis mon dernier billet, une nouvelle année qui commence, des journées extraordinaires (au sens littéral du mot), chargées de beaucoup d’émotions différentes…
Comment reprendre le cours de mes publications ?
Si j’en crois mes lectures, la première façon d’orthographier ce mot est la plus courante. La plus connue. Celle que, manifestement, on utilise sans y penser.
C’est oublier qu’il y en d’autres (une lapalissade, je sais, mais parfois il en faut pour être vraiment explicite ^^) et que la mort (la faucheuse, la fin de la vie, la grande inconnue… enfin, comme on voudra l’appeler) n’est pas la seule à se prononcer de cette façon-là.
À première vue, pour être un bon correcteur, il suffit d’être très rigoureux. Suffisamment en tout cas pour ne laisser passer aucun caractère du texte à traiter et pour vérifier systématiquement ses intuitions lorsque le moindre doute se présente.
Car un bon correcteur doute ! Il doute même souvent. C’est ce qui lui permet de faire un travail de qualité.
Mais ce n’est pas suffisant.
L’été est enfin arrivé, avec les rayons du soleil… et les marchés du dimanche matin au bord du Tarn.
Cette année, vous m’y trouverez encore plus facilement grâce à la banderole qui orne mon stand, l’un des premiers à vous accueillir… juste à côté de celui de mon mari, brasseur de bières.