Elle aura cent ans l’année prochaine et j’ai la chance de la rencontrer dans la maison où elle est née, il y a près d’un siècle. C’est une sensation vertigineuse.
Lorsqu’elle me raconte ses souvenirs, en les ponctuant de « je le vois encore là, au coin de la fenêtre », j’ai la sensation de faire un incroyable voyage… Je me demande surtout ce que cela peut bien faire de continuer à vivre dans le même environnement que lors de la première guerre mondiale.