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Fragments de Sud – Recueil de nouvelles

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Fragments de Sud

Comme je le disais ici, l’écrivain public écrit aussi pour son plaisir. Parce qu’il – elle, en l’occurrence, puisqu’il s’agit de moi ! – aime ça. Parce que c’est un besoin, aussi.

Mon dernier « bébé » vient tout juste d’arriver. Il est bordé de jaune, ma couleur fétiche : celle du soleil et du bonheur.

C’est un recueil de onze nouvelles. Leur point commun : elles ont toutes pour cadre un pays du Sud. Brésil, Bolivie, Sri Lanka, Algérie, Haïti, Chili… Onze nouvelles, comme autant de pièces d’un puzzle. Autant de fragments d’un Sud aussi varié qu’attachant. Autant d’invitations à la lecture et au voyage.

Fragments de Sud est en vente au prix de 11 €. J’espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que j’en ai eu à l’écrire

L’Amérique du Sud en famille – 2010

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L'Amérique du Sud en famille

L’écrivain public aime écrire. Alors s’il le fait pour les autres, bien souvent, il le fait aussi pour lui. Pour son propre plaisir. En ce qui me concerne, c’est le cas !

Il y a cinq ans, j’avais ainsi rédigé L’Amérique du Sud en famille – Retour aux sources : le récit du voyage de deux ans que j’ai fait en fourgon VW avec ma petite famille en Amérique du Sud, de 2002 à 2004. Retour aux sources, car dix ans plus tôt, mon mari et moi avions déjà parcouru le continent américain, du Nord au Sud, en 4L fourgonnette. C’était à la fin de ce périple que notre fils était né, à Potosi en Bolivie. Il était donc curieux de revenir aux sources de son existence !

Une nouvelle impression de ce livre vient d’avoir lieu ; je ne résiste pas au plaisir de vous en montrer la couverture…

Mineur

Écrits personnels,

La neige recouvrait tout ce matin-là : les toits des maisons, les pavés de la rue, les pentes du Cerro Rico… Tout. Oh, la couche n’était pas bien épaisse : il ne faisait jamais très humide à Potosi. Mais quand même. La neige était là. Et bien là. Fantomatique à la lueur de l’aube.
Debout derrière la porte vitrée, Pablo attendait l’arrivée de Diego : ils montaient toujours ensemble à la mine. Mains dans les poches, sa besace légère à l’épaule, il se dandinait d’un pied sur l’autre. Se surprit à siffloter une diablada. Secoua la tête en se morigénant – il était bien temps de penser à danser ! – et se remit à fixer la ruelle.

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