J’ai longtemps hésité avant d’écrire cet article, consécutif aux attentats de Paris de la semaine dernière. Écrire pour dire quoi, sous quelle forme ? Il y a déjà tellement de mots qui ont été diffusés, éparpillés, puis déformés. Fallait-il en rajouter ?
Mais je ressens un certain malaise face à l’élan national bleu-blanc-rouge qui s’est déployé et il m’a paru nécessaire d’en parler. Au risque d’être mal comprise. Mais après tout, on sait bien qu’entre ce que l’on veut essayer de dire, ce que l’on dit vraiment, et ce que les autres comprennent, il y a toujours un monde ! Alors, allons-y.