Mémé

Mémé
Ce petit livre de Philippe Torreton m’a été conseillé par l’une des bénévoles de la bibliothèque de mon village. Je n’étais pas convaincue, mais elle avait l’air enthousiaste et le livre promettait d’être vite lu, alors je l’ai pris, en plus de celui que j’avais déjà choisi.

Bien m’en a pris !

« Mémé, c’est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d’avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas une biographie, c’est ce que j’ai vu, compris ou pas, ce que j’ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c’est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose. »

Continuer la lecture de Mémé

Je n’écrirai plus jamais !

Coeur brisé
Nous sommes installées dans sa cuisine. Sur la table, elle a étalé des photos. Quelques souvenirs de jeunesse. De ses premiers émois amoureux. De son frère aîné.

Pensivement, elle regarde une photo qui représente un groupe de jeunes hommes rieurs brandissant qui une bouteille de vin, qui un verre, qui sa casquette… Ils sont une quinzaine. Le jour de la conscription. C’est la classe 1944.

Continuer la lecture de Je n’écrirai plus jamais !

Le retour de la grande collecte

La grande collecte
Cette semaine, les célébrations du 11 novembre ont été l’occasion de remettre à l’honneur (et de ramener à nos mémoires) les horreurs de la Première guerre mondiale. Tous les plus grands media se sont fait l’écho des souvenirs que chacun conserve au sein de la famille : journaux de poilus, correspondance avec leurs proches, objets du quotidien…

Continuer la lecture de Le retour de la grande collecte

Affaire ou à faire ?

interrogation
Comment est-il possible de confondre ces deux orthographes, vous dites-vous peut-être : un nom féminin et un verbe à l’infinitif, ce n’est quand même pas tout à fait (pour ne pas dire pas du tout) la même chose…

C’est vrai !  Le problème se pose néanmoins, lorsque le verbe avoir vient s’en mêler. Doit-on écrire avoir affaire ou avoir à faire ?

Continuer la lecture de Affaire ou à faire ?