Il avait 80 ans et une vie bien remplie derrière lui. Une vie originale, atypique, qui l’avait mené dans l’ancienne Afrique Occidentale Française avant de retrouver son Aveyron natal. Une vie qu’il avait entrepris de me raconter.
Nos entretiens étaient toujours riches, parsemés de pointes d’humour. C’est vrai qu’il avait toujours aimé la provocation et que mettre de l’insolite dans la vie des autres l’amusait. Alors il ne manquait pas d’anecdotes à raconter. J’aimais cette personnalité inclassable, qu’il avait su préserver jusque dans la maison de retraite qu’il avait intégrée depuis peu.