Mon livre Devenir biographe a été préfacé par un de mes professeurs de collège, lui-même écrivain et auteur d’une biographie éditée l’année de mes douze ans et régulièrement rééditée depuis.
Reprendre contact avec lui, trente ans après avoir été son élève, a été une expérience étonnante…
Tout vous prend du temps. Vous êtes génétiquement quelqu’un de lent. En tout cas, c’est ce dont vous êtes persuadé…
Alors pour rédiger les textes de vos clients, ce n’est pas sur une productivité de mille mots à l’heure que vous pouvez compter, mais sur deux ou trois cents seulement.
Ce n’est pas comme cela que vous allez gagner votre vie…
Rassurez-vous : tout cela peut changer. Un outil tout simple va révolutionner votre façon de travailler !
Si je vous dis correction de textes, il y a fort à parier que vous allez tout de suite penser fautes d’orthographe. Ou de conjugaison. Ou de grammaire. Voire de vocabulaire.
Pourtant, les erreurs les plus nombreuses ne figurent pas dans cette liste. Si vous pensez à elle, c’est à cause de (ou grâce à !) vos souvenirs d’école.
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J’ai déjà évoqué l’importance de l’écoute dans l’activité du biographe, notamment comment elle permet de susciter la parole de son interlocuteur. Aujourd’hui, je voudrais insister sur l’importance de la qualité de cette écoute… et sur ce qu’elle peut générer (ou pas) comme sentiment chez celui ou celle qui se raconte.
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Pourquoi faire appel à un biographe, au lieu d’écrire soi-même ? entend-on parfois.
A priori, en effet, quitte à faire corriger son texte ensuite si on est vraiment fâché avec l’orthographe, chacun est capable de rédiger lui-même ses mémoires ou son autobiographie.
Il suffit d’être suffisamment à l’aise avec l’écriture pour y arriver.
Logique… Sauf qu’on peut vouloir se raconter, ressentir le besoin de mettre son vécu noir sur blanc, être habitué à écrire… mais être arrêté par une difficulté imprévue : l’impossibilité d’écrire « je ».