Il est rare que mes clients aient un titre en tête pour leur livre. Et quand cela arrive, en général, ils ne sont pas très sûrs d’eux.
Comme pour le texte, ils comptent sur moi.
Au premier abord, cela peut sembler compliqué. Après tout, il s’agit de résumer en quelques mots l’histoire… de quelqu’un d’autre ! Une histoire que l’on ne connaît pas, en tout cas au début.
On ne le répétera jamais assez : le pouvoir de la parole est immense. Dire les choses peut être facile ou difficile selon les cas et les personnalités. Mais ce n’est jamais sans conséquences. Positives, le plus souvent.
Ces conséquences sont un effet secondaire du récit de vie. Un bonus en général inattendu.
À première vue, pour être un bon correcteur, il suffit d’être très rigoureux. Suffisamment en tout cas pour ne laisser passer aucun caractère du texte à traiter et pour vérifier systématiquement ses intuitions lorsque le moindre doute se présente.
Car un bon correcteur doute ! Il doute même souvent. C’est ce qui lui permet de faire un travail de qualité.
Mais ce n’est pas suffisant.
Je ne sais pas vous, mais moi, un texte qui me plaît, lorsqu’il contient des fautes d’orthographe (ou pire : de grammaire ou de conjugaison), cela me désole.
Si le texte ne me plaît pas, je m’en fiche un peu… À la limite, je vais en rire. Mais un texte qui m’accroche, que j’ai plaisir à lire et dont j’ai du mal à me détacher, c’est autre chose.
C’est un bel objet… avec de petits défauts. Un bel objet qui mérite qu’on prenne soin de lui.
Vous l’aurez sans doute remarqué : il y a du laisser-aller sur ce blog depuis quelque temps… Depuis le début du mois de juin, en fait.
J’ai d’abord eu du mal à tenir mon rythme de deux articles par semaine… et puis il y a eu cette pause : deux semaines sans publication.
Pourquoi donc, me direz-vous ? Serais-je partie en vacances ?
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