Cette histoire a commencé ici.
— Au message de départ, tout le monde a rejoint les abris.
Si je n’étais pas cloué sur place, les mains attachées de chaque côté du lit, je hausserais les épaules.
Cette histoire a commencé ici.
— Au message de départ, tout le monde a rejoint les abris.
Si je n’étais pas cloué sur place, les mains attachées de chaque côté du lit, je hausserais les épaules.
Cette histoire a commencé ici.
Mine de rien, des mois de confinement dans l’abri ont laissé leur trace et m’ont donné certains réflexes. Instinctivement, je regarde au plafond : les coins de la pièce sont équipés de haut-parleurs. Comme dans Delta Un.
Ce n’est sûrement pas un hasard.
Cette histoire a commencé ici.
— Bonjour, je suis le commissaire Blade. J’aurais quelques questions à vous poser.
Un commissaire ? L’image des corps inanimés d’Anna et Jimmy s’impose à ma mémoire. Je me demandais dans quel état ils étaient ; je crois que j’ai la réponse… Si un commissaire veut me poser des questions, c’est sûrement que je les ai tués.
Le début de cette histoire se trouve ici.
Un bourdonnement m’emplit la tête. Il résonne de plus en plus fort, jusqu’à occuper toute la place. Bientôt, il devient presque insupportable. Je veux crier, pour que ça s’arrête, mais je n’y arrive pas. Quelque chose, dans ma gorge, m’en empêche.
— On dirait qu’il se réveille, dit une voix à mes côtés.
Le début de cette histoire se trouve ici.
Fallait-il essayer d’ouvrir la porte ? Nous en avions discuté ensemble. Normalement, les portes des abris étaient programmées pour s’ouvrir automatiquement dès que le taux de radiations extérieur redevenait compatible avec la vie humaine. Il n’y avait donc qu’à attendre. Mais normalement, la radio nationale ne s’arrêtait jamais d’émettre. Or c’était arrivé.
— Il faut essayer d’ouvrir la porte. Si ça se trouve, le programme de blocage s’est arrêté comme la radio ; il n’y a qu’à baisser la poignée pour que la porte s’ouvre.
— Peut-être, mais si le programme de blocage a foiré…