Je publie aujourd’hui mon 350e article. À cette occasion, j’ai choisi de vous présenter un énorme succès de librairie (des millions d’exemplaires vendus dans le monde entier) : le Bouillon de poulet pour l’âme
Très justement sous-titré Des histoires qui réchauffent le cœur et remontent le moral, ce livre est un recueil de petites histoires très courtes qui exaltent l’humanité de leurs protagonistes.
Mais pourquoi diable avoir donné un tel titre à ce livre, me direz-vous ?
Il a habité toute mon adolescence et accompagné mes premiers pas d’adulte ; je l’ai écouté sur de nombreuses scènes ; sa voix continue à me faire vibrer et ses mots à m’enchanter…
Il, c’est Jacques Higelin. Qui vient de sortir son dix-huitième album en ce premier jour d’avril 2013. Son titre : Beau Repaire.
Douze chansons le composent et c’est un bon condensé de l’univers du grand Jacques.
Vous le savez, j’ai découvert il y a quelques mois les livres audio distribués par Audiolib.
Cette semaine, sur la route qui me conduisait vers une cliente, j’ai écouté 14, de Jean Echenoz.
14, comme la guerre de 1914.
Le texte est court (lu par l’auteur lui-même, il ne dure que deux heures et demie) mais restitue remarquablement bien le quotidien des soldats au cours de la Première guerre mondiale.
Il y a des livres qui ont cette faculté très spéciale de vous faire complètement oublier aussi bien le monde qui vous entoure que le temps qui passe. Des livres dans lesquels vous plongez comme dans un bain chaud ou sous une couette légère : avec la sensation de ne plus jamais vouloir en sortir.
La vérité sur l’affaire Harry Quebert
Ce livre de Joël Dicker a remporté plusieurs prix et ce n’est pas sans raison : il est tout simplement bluffant.
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Voilà un livre qui tient tout autant du récit de vie que de la chronique sociale, du devoir de mémoire que de l’hommage posthume.
Qui, en effet, se souvient aujourd’hui d’Ambroise Croizat ?
Élu député communiste en 1936, déchu de son mandat en 1940 (en même temps que 43 autres députés communistes), puis expédié en 1941 à Maison-Carrée, le bagne d’Alger, il devient pourtant Ministre du Travail à la fin de la guerre, en 1945.
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