Souvenez-vous, il y a cinq semaines tout juste, je vous annonçais que pour célébrer les trois ans de mon blog, j’offrirais l’un de mes livres au meilleur commentateur du mois.
Le mois d’octobre est achevé et j’ai pu faire le bilan des commentaires reçus.
Le gagnant (ou plutôt la gagnante) est donc Patricia Dethyre, ma consoeur de Mon métier à écrire, qui sévit dans le département de l’Essonne.
Aujourd’hui, c’est la Toussaint. Un jour férié comme les autres. Que l’on peut réduire à son aspect chômé, mais qui a aussi une vraie signification.
Fête de tous les saints, le 1er novembre, qui précède d’un seul jour la fête des morts, a fini à l’usage par la remplacer. C’est donc un jour pour se souvenir des morts. Tous les morts, mais aussi, bien sûr, les « siens ». Ceux que l’on a aimés. Ceux qui nous manquent.
Quel rapport avec un arc-en-ciel ?
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Notre collaboration commence à dater un peu : il y a déjà trois ans que Monsieur Q. m’a raconté sa vie.
Depuis, je n’ai pas eu de nouvelles. C’est comme cela, la plupart du temps. Mais là, je travaille avec quelqu’un qui le connaît. Ce n’est pas un hasard : le fils de cette dame et celui de Monsieur Q. sont amis ; ils se sont transmis mes coordonnées.
Ils sont minuscules, à peine visibles… Au point que parfois, on ne les remarque même pas… D’ailleurs, le plus souvent, c’est leur absence qui saute aux yeux, plus que leur présence !
Ils, ce sont les signes de ponctuation. Ces drôles de petits dessins, dont on se demande parfois qui les a inventés, et pourquoi !
Pourquoi ? C’est simple.
Essayez donc de lire sans revenir en arrière et sans vous poser de questions cette succession interminable de mots interminable pas tant par le nombre mais par l’absence de rythme et de respiration dans la phrase c’est une horreur vous vous sentez bientôt comme un poisson hors de l’eau les ouïes battantes à la recherche d’une petite molécule d’oxygène.
Dans le cadre de mon activité d’écrivain public, il m’arrive bien sûr d’écrire des lettres de motivation.
C’est toujours un document difficile à préparer car il faut y parler de soi. De son parcours. De ses atouts. Motiver (expliquer) sa démarche auprès de l’entreprise ou de l’école choisie, tout en montrant sa motivation (son envie).
L’exercice est d’autant plus délicat que l’enjeu (supposé ou réel) est important.
Mais quel rapport avec les moutons, me direz-vous ?
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