« Elle », c’est la Semaine de la langue française.
Comme tous les ans, elle a lieu au mois de mars. Et comme tous les ans, elle met dix mots à l’honneur.
Dix mots avec lesquels vous êtes (nous sommes !) invités à jouer. Dix mots à triturer, démonter, dévergonder, réinventer… sous toutes les formes et par tous les moyens.
Et si cette année, le slogan est « Dis-moi dix mots… à la folie », ce n’est pas pour rien : les mots sélectionnés sont pour le moins… décoiffants !
C’est de saison : pendant cette fin de semaine, les media nous ont rebattu les oreilles avec la journée de la femme. Le 8 mars par-ci, le 8 mars par-là… Tous les prétextes étaient bons pour « mettre les femmes à l’honneur ».
Personnellement, qu’on mette les femmes à l’honneur un jour dans l’année, je trouve cela en même temps risible et désespérant.
Il a gardé ses habitudes de petit garçon né pendant la guerre et n’écrit qu’au crayon de papier (ou plutôt au crayon de bois) sur de petits cahiers de brouillon. Persuadé en même temps de ne pas avoir grand-chose à dire… et pourtant d’avoir eu une vie suffisamment remplie pour qu’elle mérite d’être couchée sur le papier.
Si j’en crois mes lectures, la première façon d’orthographier ce mot est la plus courante. La plus connue. Celle que, manifestement, on utilise sans y penser.
C’est oublier qu’il y en d’autres (une lapalissade, je sais, mais parfois il en faut pour être vraiment explicite ^^) et que la mort (la faucheuse, la fin de la vie, la grande inconnue… enfin, comme on voudra l’appeler) n’est pas la seule à se prononcer de cette façon-là.
En cette période d’élections municipales, les besoins en écrits qui font mouche sont encore plus nombreux qu’à l’ordinaire… et surtout, les personnes intéressées sont encore plus conscientes des enjeux !
Plus que jamais, il faut trouver les bons mots, les bonnes tournures, pour faire passer correctement ses idées, être sûr d’être compris. Il faut clarifier le message, le simplifier sans le dénaturer. Il faut montrer sa motivation (dans tous les sens du terme) et susciter l’envie.
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