Lire (et parler de ses lectures) retarde le déclin cognitif caractéristique de la maladie d’Alzheimer. Ce n’est pas moi qui le dit, mais un neurologue : Jean-François Dartigues, chercheur à l’Inserm et professeur de santé publique à l’université Victor-Segalen de Bordeaux.
D’autres activités, comme le programme d’entraînement cérébral qui a fait les beaux jours d’une certaine console de jeu portable, auraient le même effet bénéfique. Ainsi que certains modes d’alimentation (de type méditerranéen) et l’exercice physique.
Finalement, tout cela se rapproche du célébrissime et antique mens sana in corpore sano.
Rien de nouveau sous le soleil, donc ! Si ce n’est que, le nombre de malades d’Alzheimer étant susceptible de tripler d’ici 2050 pour atteindre 2 600 000 rien qu’en France, vous voyez ce qu’il vous reste à faire…
Lire mobilise évidemment nos capacités cérébrales. L’attention, l’imagination. Et discuter ensuite de ses lectures, c’est se remémorer ce qui nous a plu, expliciter ce que nous avons aimé, construire un argumentaire, choisir les mots qui vont exprimer nos sensations… Bref, mettre en place tout un échafaudage qui doit tenir debout pour donner envie à l’autre. Et partager. Le fondement même de toute vie en société.
Et si lire était tout simplement bon pour la santé ?
bonjour, je commence un bénévolat au d’une ehpad, je mets en place un salon de lecture.
Quel genre de livres dois je privilégier? Après la lecture, il y aura échange.
Merci de me conseiller
Christine
Bonjour Christine,
Il me semble difficile de répondre dans l’absolu à cette question : cela dépend en effet beaucoup des personnes auxquelles vous allez avoir affaire. De leurs goûts, de leurs centres d’intérêt, de leur habitude de la lecture…
Dans le secteur rural qui est le mien, les livres qui ont trait à l’histoire régionale suscitent en général beaucoup d’intérêt, mais ce ne sera pas forcément le cas ailleurs. Le mieux est de demander leur avis aux personnes qui vont participer à ce salon.
Florence