Lorsque j’étais au collège, il était d’usage, en fin d’année scolaire, d’offrir un cadeau au professeur principal de la classe. Le plus souvent, rien de bien original. Tiercé gagnant : bouteille d’alcool, cravate et stylo-plume.
Ah, le stylo-plume… Quel objet désuet, n’est-ce pas ?
La plupart des collégiens d’aujourd’hui ne l’utilisent même plus, préférant multiplier les fautes corrigées au Blanco sur leurs copies. Pourtant, quelle sensation inimitable que celle de la plume glissant sur la feuille de papier…
Habituée à manipuler les claviers d’ordinateur à longueur de journée, c’est parfois sans y penser que j’écris. Mais lorsque je m’installe à ma table et que je prends mon stylo-plume, ce sont de toutes autres sensations qui m’envahissent. Écrire devient alors le plus grand des plaisirs…
Un plaisir suranné ? Qui, de nos jours, écrit encore au stylo-plume ?