Je l’évoquais déjà l’an dernier sur ce blog : la typographie est souvent la grande oubliée. Car si le matériel informatique s’est largement répandu dans les foyers – et avec lui, la possibilité d’imprimer des textes – la connaissance de cette discipline reste l’apanage des professionnels.
Certes, les traitements de texte d’aujourd’hui sont capables de corriger les erreurs les plus grossières – comme l’absence d’espace après une virgule – mais leurs compétences en la matière ne vont guère plus loin. Il ne faut pas compter sur eux pour vous indiquer l’abréviation correcte de post-scriptum, dans quelles circonstances le mot « académie » prend une majuscule ou si les nombres en chiffres romains doivent être composés en grandes ou en petites capitales.
Le lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale répond, lui, à toutes ces interrogations. C’est un outil précieux, que je consulte souvent. Dès que j’ai un doute, en fait. Et même lorsque je n’en ai pas, il m’arrive de le feuilleter au hasard, pour le plaisir de découvrir de nouvelles subtilités.
Pour les amoureux des belles lettres !
outil précieux en effet ‘virgule’ que je vais acheter de ce pas ‘point’ dans mon entreprise et chez mes clients privés ‘virgule’ la typographie est depuis longtemps négligée ‘points de suspension’
Bonjour Philippe,
Merci pour ce premier commentaire 😉
Je ne sais pas ce qu’il en est en Belgique, mais en France la typographie n’est jamais enseignée (sauf si vous vous spécialisez vraiment dans ce domaine). Du coup, beaucoup de gens excellents en orthographe, conjugaison, grammaire, syntaxe, etc. n’y connaissent rien. Lorsqu’on corrige un texte, c’est clairement la typographie qui demande le plus de travail et d’attention.
Bonne journée
Florence