Ils sont minuscules, à peine visibles… Au point que parfois, on ne les remarque même pas… D’ailleurs, le plus souvent, c’est leur absence qui saute aux yeux, plus que leur présence !

Ils, ce sont les signes de ponctuation. Ces drôles de petits dessins, dont on se demande parfois qui les a inventés, et pourquoi !

Pourquoi ? C’est simple.

Essayez donc de lire sans revenir en arrière et sans vous poser de questions cette succession interminable de mots interminable pas tant par le nombre mais par l’absence de rythme et de respiration dans la phrase c’est une horreur vous vous sentez bientôt comme un poisson hors de l’eau les ouïes battantes à la recherche d’une petite molécule d’oxygène.

Et pourtant, vous remarquerez qu’il y a bien une majuscule en début de phrase et un point à la fin. Le minimum syndical.

« Et nous, alors ? » s’exclament les autres signes de ponctuation !

Pour ne pas les oublier, et surtout pour découvrir toutes les subtilités de leur utilisation, il y a ce petit livre qui quitte rarement mon bureau : L’art de la ponctuation. Très justement sous-titré Le point, la virgule, et autre signes fort utiles, il nous rappelle toute la richesse et l’importance de ces accompagnants des mots.

Les dix signes de ponctuation sont passés en revue :
 le point ;
 le point d’interrogation ;
 le point d’exclamation ;
 les points de suspension ;
 le deux-points ;
 le point-virgule ;
 la virgule ;
 les guillemets ;
 les parenthèses ;
 le tiret.

Sans oublier un indispensable petit guide typographique pour être sûr de les marier convenablement avec les espaces.

Bourré d’exemples, fruit de la collaboration entre une secrétaire de rédaction au Nouvel Observateur et un correcteur au Monde.fr, ce livre est un compagnon de route indispensable pour qui veut bien rédiger.

Parce que sans ce « petit peuple », comme l’appelait Voltaire, peu intéressé par la chose, nous aurions bien du mal à éprouver le plaisir de lire !