Au hit-parade des signes de ponctuation, les points de suspension sont plutôt bien placés.
Souvent utilisés… Parfois même accompagnés d’autres signes : point d’interrogation ou d’exclamation le plus souvent, ce que personnellement je n’aime pas beaucoup.
Ce n’est pas le cas de nos ados… Capables qu’ils sont de remplir des lignes entières de points dans leurs messages sur Internet !
Mais que nous disent les points de suspension ?
Il y a bien sûr le cas où ils marquent une interruption dans un dialogue, que celle-ci soit le fait du locuteur ou de son interlocuteur.
Ils servent aussi à restituer la gêne ou l’hésitation. Dans mes transcriptions in extenso, je les utilise beaucoup de cette manière.
Et puis il y a toutes ces phrases volontairement laissées inachevées… Tous ces points qui n’ont qu’un seul objectif : permettre à votre imagination de s’envoler. Assurément mes préférés !
En tout cas, il y a une utilisation (fort courante) des points de suspension qui est incorrecte, c’est le fameux « etc… » que je retrouve si souvent dans les textes que l’on me donne à corriger.
La règle est claire : l’abréviation correcte de et cetera est etc. Avec un seul point.