Monsieur C. découvre « ses » livres. Comme toujours, au début, il ne veut pas en faire trop.
– C’est correct, me dit-il en feuilletant lentement un exemplaire. Plus que correct, même.
Le temps de soupeser le livre, de le tourner et retourner entre ses mains, de relire la quatrième de couverture… Un sourire s’installe enfin sur ses lèvres.
– On peut même dire que c’est presque parfait !
De nouveau, il tourne les pages. S’arrête de temps à autre. Retrouve avec plaisir ou un peu de tristesse (c’est selon) les anecdotes du passé.
– Je me demande ce que les enfants en penseront.
Les enfants sont les initiateurs du projet. Alors, Monsieur C. est un peu inquiet. Vont-ils trouver dans ces pages ce qu’ils cherchent ? Que cherchent-ils exactement, d’ailleurs ? Nous en avons parlé plusieurs fois, déjà. Mais aujourd’hui, cette inquiétude s’envole bien vite.
Avec un sourire de petit garçon espiègle et des yeux remplis d’étincelles, Monsieur C. se penche soudain vers moi.
– Quand même, la couverture, elle en jette !
Peu importe ce que diront les enfants, finalement : Monsieur C. est fier de lui et de son livre. Mais il a raison de le souligner à sa façon : la couverture est un élément important du récit de vie. Comme pour n’importe quel livre, c’est elle qui vous donne envie (ou pas) d’aller plus loin. Il ne faut pas la négliger.
Bravo pour cette nouvelle réalisation !
Merci, Mylène.
Ma plus grande satisfaction est celle de mes clients 🙂