Lundi, je devais envoyer à un client le texte rédigé suite à notre premier entretien. Vingt et une pages. Enveloppe sous le bras, je descends donc à l’agence postale de mon village, qui se trouve à cinquante mètres de chez moi.
Là, j’apprends que celle-ci est fermée jusqu’à nouvel ordre. Problème de logiciel et de matériel. Il faut tout remplacer, réinstaller. Quand ? On ne peut pas me le dire. Maintenir en fonctionnement l’agence d’un village de 400 habitants n’est la priorité de personne à la Poste.
Mon courrier ne peut pas attendre « jusqu’à nouvel ordre ».
Contrariée, je prends donc ma voiture et me rends au bureau de poste le plus proche, à douze kilomètres de là tout de même. La route sinueuse qui me mène sur le plateau m’est familière et j’aime bien la parcourir, c’est déjà ça ! Mais il ne faut pas traîner pour arriver avant la fermeture.
Quand je me gare près de la poste, l’absence quasi-totale de véhicules m’étonne. Pourtant, je suis dans les temps. Un mauvais pressentiment me saisit alors… Pressentiment confirmé par la vision d’une grille baissée : ce bureau de poste est fermé le lundi ! Pour le coup, je ne peux pas retenir un juron…
De retour dans ma voiture, je me force à prendre une grande inspiration. Bon, j’ai fait le trajet pour rien, c’est sûr… Mais m’énerver n’y changera rien. Et puis, le soleil brille, le panorama est largement dégagé. Autant en profiter pour admirer le paysage !
Finalement, c’est le sourire aux lèvres que j’entame le trajet de retour.
L’après-midi, il ne me restera plus qu’à reprendre la voiture pour aller dans un autre bureau de poste, à quinze kilomètres cette fois, sur le versant opposé de la vallée. Et à revenir chez moi avec la satisfaction du devoir accompli.
J’aurais presque eu plus vite fait d’amener mon courrier directement à destination 🙂
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oh la la l’aventure !
ça s’est terminé comment du coup ?
Comme indiqué dans l’article 😉
Le courrier est finalement arrivé à bon port.