Voilà typiquement le genre d’erreur qu’un correcteur orthographique a toutes les chances de laisser passer.
Les deux orthographes existent et pour les départager, une bonne compréhension de la phrase est en général nécessaire.
La première (avec un « s » final) correspond à certaines formes du verbe acquérir : son participe passé, mais aussi la première et la deuxième personnes du singulier du passé simple. J’ai acquis, j’acquis, tu acquis.
C’est aussi un adjectif ou un nom ; ces deux derniers ayant tous les deux un lien avec la notion d’acquisition, d’obtention. Ex. : le droit de vote des femmes est un acquis tardif en France.
La seconde (avec un « t » final) correspond aussi à une forme du verbe acquérir : la troisième personne du singulier du passé simple. À ce titre, elle est aussi (peu ?) courante que la précédente. Mais c’est aussi un nom commun dont le sens le plus courant, lié à la finance, est celui de reçu ou quittance. Cette utilisation est plus rare.
C’est sans doute cette relative rareté qui explique que l’expression « par acquit de conscience » soit souvent mal orthographiée : dans ce cas-là, acquit s’écrit bel et bien avec un « t » !
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