Le comportement de nos parents (influencé par celui de nos grands-parents envers eux) nous influence… Le nôtre, à son tour, va générer des réactions chez nos enfants… qui vont influer sur nos petits-enfants.
Une fois qu’on a réalisé cela, le concept de psychogénéalogie prend tout son sens.
Comportements reproduits à l’identique, ou au contraire totalement inversés, selon qu’on les ait bien vécus ou pas : nous portons la trace et le poids de notre passé… et l’imprimons sur les générations suivantes.
Untel qui aura mal vécu le fait que ses parents suivent peu sa scolarité et le laissent échouer malgré d’évidentes possibilités va devenir un parent obsédé par la réussite scolaire de ses enfants…
Ceux-ci, soumis à une pression perpétuelle, risquent fort de devenir, une fois adultes, des parents peu intéressés par les études de leurs enfants, voire rejetant complètement le système éducatif. Bref, tout le contraire de ce qu’ils ont connu, enfants.
C’est le début d’un mouvement de balancier qui, selon la sensibilité des générations successives, pourra s’apaiser de lui-même, comme il pourra s’amplifier jusqu’à la rupture.
Quelque part entre l’inné et l’acquis, il y a donc le transmis. Qui nous façonne tout autant et dont on retrouve régulièrement la trace dans les récits de vie. Parfois dans la reproduction d’un comportement considéré comme positif :
« Mes parents ne m’ont jamais frappée ; je me suis juré d’agir pareil avec mes enfants et j’ai tenu parole. »
« J’ai reçu des coups de martinet et je n’en suis pas mort ! Mes enfants n’en mourront pas non plus. »
Parfois, à l’inverse, en s’opposant à un comportement vécu comme une souffrance :
« Mon père me frappait à coups de ceinture… Je me suis toujours refusé à lever la main sur mes propres enfants. »
« Je devais manger tout ce qu’il y avait dans mon assiette : il ne fallait rien gaspiller. Mais comme j’avais un petit appétit, souvent, j’avais mal au ventre. Alors si mes enfants ne voulaient pas manger du tout, ils avaient le droit de le faire. »
Comme le son d’un écho semble se répéter à l’infini, le souvenir de nos actes se perpétue bien après nous. À se demander quel genre de traces nous allons laisser ?
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Je sais qu’en Israël ils ont crée un terme psychique pour désigner les gens issus de famille traumatisées par la Shoah.
Ils ont même pensé que Mike BRANT avait été « touché » par cela dans son enfance!
qu’en pensez vous ?
François Articles récents..Le site web absolutwear.com vous permettra de situer un casque de moto.
Bonjour François,
J’avoue n’être spécialiste ni de la Shoah ni de Mike Brant. Il m’est donc difficile de me prononcer !
Cordialement
Florence