Cet article s’inscrit dans le cadre de la Semaine de la langue française, plus spécifiquement dans celui de la Bataille des dix mots. Vous avez jusqu’au 3 mai pour voter pour lui 🙂
La fin du monde approchait. C’était en tout cas ce que tous les augures (bons ou mauvais) semblaient prétendre. Il fallait réagir.
On ne pouvait décemment pas rester sans rien faire, comme statufié par un coup de foudre, quand le monde entier avec tous ses savoir-faire allait disparaître…
Dans un atelier souterrain, une équipe de chercheurs se mit à l’abri. Ils avaient en effet décidé (d’un commun accord sinon à l’unanimité) que le meilleur moyen de se protéger était de s’enterrer.
Sur la porte, ils avaient apposé un cachet de cire. Unique et fragile rempart contre l’extérieur et ses catastrophes annoncées, il brillait à la lumière artificielle des néons, accrochant tous les regards.
Près de lui, un bouquet de fleurs séchées était censé rappeler qu’il n’y avait plus de vie possible ailleurs… et qu’il fallait trouver le moyen de s’adapter à l’environnement souterrain.
Le temps passa.
Les chercheurs, assis en vis-à-vis, se mirent à se détester les uns les autres : la haine s’était invitée sous terre avec eux.
Parmi tous les savoir-faire de l’humanité, il avait fallu que ce fût celui-là le plus vivace. Le plus facile à conserver…
N’y tenant plus, l’un des enfermés volontaires, un jour, ouvrit la porte.
Derrière, il n’y avait que l’infini du ciel, parsemé d’éclats de Terre en apesanteur. La planète s’était morcelée, éparpillée… Et voilà que d’enfermés volontaires ils devenaient explorateurs des lointains !
C’est fait ! 🙂
Jean-Philippe Articles récents..Être un Ninja de la vie, c’est cool et efficace
Merci JP 🙂