… dans la communauté: c’est le thème de la Semaine Bleue 2012, qui commence aujourd’hui lundi 15 octobre.
Au niveau européen, il avait été décidé de consacrer 2012 au « vieillissement actif ». La Semaine Bleue française entre donc tout à fait dans la thématique.
Certes, il y a senior et senior : hormis quelques rares exceptions, on n’est pas actif de la même manière à soixante ans et à quatre-vingt-dix ans. Mais quel que soit son âge et quelles que soient ses limites, il est possible d’être actif. Il est bon de le rappeler.
Le vieillissement de la population en Europe va aussi, de fait, imposer une plus grande activité des seniors : il ne sera pas possible de se priver de l’énergie et des savoir-faire, du quart de la population actuellement, du tiers d’ici 2050.
À ce moment-là, j’aurai dépassé depuis longtemps les 65 ans. Vous, qui me lisez, sans doute aussi !
Cette semaine est un peu l’occasion de se projeter à cet horizon. D’imaginer comment, dans vingt, trente, ou quarante ans, vous et moi serons actifs. Quels liens nous aurons envie de tisser avec les nouvelles générations, celles qui ne sont pas encore nées.
De quelle communauté serons-nous partie prenante ?
Pour ma part, j’ai bien du mal à me projeter aussi loin dans le temps !
J’espère que la santé sera au rendez-vous et me permettra de rester active et ouverte au monde qui m’entourera.
A la réflexion, je crois que j’appréhende cette période comme celle où enfin je pourrai lire de tout mon soûl sans culpabiliser et sans rogner sur mes nuits, où je pourrai aller à la rencontre des autres peuples et autres cultures, où je prendrai le temps d’être disponible pour ma famille et mes petits-enfants… Tout en essayant de militer en faveur de telle ou telle cause et d’aider les personnes qui en ont le plus besoin.
Bonjour Patricia,
Tu pointes du doigt le critère fondamental, celui qui change tout : notre état de santé.
Vieillir en bonne santé permet de rester complètement actif et surtout acteur de sa propre vie, mais ce n’est pas donné à tout le monde, loin s’en faut. C’est même un bonheur qui va certainement devenir de plus en plus rare.
D’où l’importance de ne pas « attendre la retraite » pour vivre ce que l’on a vraiment envie de vivre. D’ailleurs, la retraite, d’ici 2050, je doute que cela existe encore 🙂
Florence