Vous avez des enfants adolescents ? Des parents vieillissants ? Les deux ? Alors, vous êtes à mi-chemin de toutes les actions dites intergénérationnelles.

Je n’ai plus de parents, mais j’ai des enfants adolescents, alors les conflits de générations, je ne vais pas dire que c’est mon quotidien, mais je vois assez bien de quoi il s’agit ! L’expression, aussitôt prononcée, fait naître des images très précises dans ma tête : de ces soupirs excédés, sur le mode « tu ne comprends rien », à ces mouvements d’humeur caractéristiques de l’adolescence, en passant par les « vivement que j’ai mon appart »…

Bon, je dois quand même à la vérité (et à mes enfants) de reconnaître que « mes » ados ne sont pas si difficiles à vivre. Même pas du tout. Ce sont juste des ados, avec leurs sautes d’humeur, leur mal-être, et leur reste d’enfance qui les rend si attachants.

Des ados qui se fichent complètement de tout ce qui est affublé de l’adjectif intergénérationnel. Ce n’est pas leur problème. Ils ont déjà bien assez de mal avec leur propre génération, sans aller s’embarrasser des problèmes des autres !

Les vôtres sont certainement aussi comme cela…

Selon votre humeur du moment, cela peut vous indifférer, vous ennuyer, ou vous désoler, mais une chose est sûre : ce n’est pas grave !

Ce n’est pas grave, parce que cela passera.

Dans quelques années, lorsque le jeune papillon aura enfin émergé de la gangue de sa chrysalide, ils se tourneront tendrement vers leurs aînés. Pas vous, non ! Vous, vous serez toujours le père ou la mère, celui qui est assez vieux pour ne plus être jeune… mais pas assez pour être vraiment digne d’intérêt.

Bref, il ne faut pas désespérer. D’ailleurs, avec les ados, il ne faut jamais désespérer : tout change tellement vite que les chances de passer du « trop nul » au « trop bien » sont énormes.

Au moins autant que celles de passer de « intergénérationnel, mon c… » à « intergénérationnel ? ♥ »