Les écrivains publics et les biographes sont de plus en plus nombreux sur le web. C’est à mon avis positif : une meilleure visibilité ne peut que rendre plus facile et plus évident le recours à nos services. Mais certains – pour ne pas dire certaines, puisque les femmes sont plus nombreuses dans la profession – semblent ne voir dans cette profusion qu’une atteinte à leur capacité d’exercer.
Présente sur Twitter, j’ai ainsi eu la surprise de retrouver mon compte inscrit dans une liste obligeamment nommée « noir » et sous-titrée « obscène ». Rien de moins ! La biographe en charge de cette liste – que je n’ai jamais rencontrée et qui exerce à 200 km de chez moi – me considérait manifestement comme peu fréquentable.
Trouvant le procédé peu élégant, mais ne souhaitant pas jeter de l’huile sur le feu, je lui ai adressé un message lui demandant, smiley à l’appui, ce qui m’avait valu un tel traitement. Pour toute réponse, cette personne a bloqué mon compte.
Par ailleurs, il se trouve que j’anime un hub sur Viadeo. Hub public auquel tout le monde peut s’inscrire. Et qui ai-je vu arriver comme membre ? Cette même biographe ! À croire que tout à coup, je devenais quelqu’un de beaucoup plus respectable… La situation étant tout de même cocasse, je me suis permis de mettre cette personne face à ses contradictions. Refusant d’abord avec la dernière énergie de reconnaître l’évidence, elle a fini par déserter le hub en question, sans explication ni excuse.
Cette attitude est heureusement peu courante. Pour tout dire, c’est la seule fois où j’ai été confrontée à de l’hostilité, les autres confrères avec lesquels je me suis trouvée en contact se montrant beaucoup plus « civilisés ».
Alors, les autres écrivains publics, collègues ou ennemis ? Qu’en pensez-vous ?
Cette dame ne connaissait donc pas les très beaux mots de « confrère » ou « consœur » que j’utilise toujours avec délectation avec mes pairs.
Plutôt que de se faire la guerre (sans motif dans ce cas, semble-t-il), il me semble préférable d’essayer de travailler ensemble ou, au moins, faire preuve d’un minimum de solidarité.
Mais il faut aussi compter avec le caractère imprévisible de la nature humaine et, là, confrère ou pas, on y peut peu !…
C’est vrai, Christine : nous avons aussi tous nos « têtes ». Celles qui nous reviennent… et les autres ! En l’occurrence, j’aurais bien aimé savoir pourquoi la mienne engendrait une telle réaction.
Ni collègues, ni ennemis mais des professionnels indépendants à part entière
C’est vrai que les relations entre confrères ne sont pas simple puisqu’il y a beaucoup de concurrence et pas forcément autant de travail… Ce n’est certes pas facile, mais ce n’est pas une raison pour se faire des coups bas. Surtout que ça n’apporte rien, si ce n’est un ennemi… Bonne continuation chère confrère 😉
Certes, il y a de la concurrence, mais elle n’explique (n’excuse ?) pas tout. J’ai des relations très cordiales avec un écrivain public installé à cinquante kilomètres de chez moi, pourtant nous intervenons clairement sur des zones géographiques similaires. Quant à cette consœur, je ne la considère absolument pas comme une ennemie. Juste comme une personne qui semble manquer de savoir-vivre… et dont je m’abstiens de communiquer les coordonnées lorsqu’on me demande si je connais un ou une biographe dans sa région !
Bonne continuation à vous, Lisa et Stéphanie 🙂