L’adjectif compréhensible s’applique à quelque chose que l’on peut comprendre. Ou concevoir. Exemple : son raisonnement est tout à fait compréhensible.

Son voisin compréhensif s’applique, lui, à quelqu’un qui a la faculté de comprendre. Exemple : je lui ai expliqué les raisons de mon retard ; il s’est montré compréhensif.

La question de cette distinction est moins anodine qu’il n’y paraît. En effet, que peut-il y avoir de plus important que la compréhension entre les êtres ? Et comment espérer être compris si ce que l’on dit n’est pas compréhensible ?