Il y a un an, déjà, je posais la question : c’était le titre de mon premier billet ! Pour quoi faire, un blog, quand on est écrivain public biographe ? Quand on exerce un métier qui semble venu tout droit du Moyen Âge ?
Aujourd’hui, les raisons me paraissent encore plus limpides. C’est tellement simple…
Pour quoi faire, un blog ?
Parce que l’écrit est au cœur de l’activité d’écrivain public, quel que soit son support, qu’il soit papier ou numérique. Et au diable cette image vieillotte du scribe courbé au-dessus de son écritoire, faisant crisser sa plume sur le papier, à la lumière tremblotante de la bougie… Aujourd’hui, l’écrivain public joue du dictaphone et du clavier. Alors, oui, il « blogue ». Comme il est présent sur Facebook. Comme il « twitte ». Car les mots l’accompagnent, toujours et partout. Car ils sont sa matière première, son outil de travail, mais aussi ses compagnons et sa raison de vivre. Alors il joue avec, les sème, les distribue.
Parce que le partage et la transmission sont au cœur du métier de biographe. En effet, le récit de vie n’a souvent de sens qu’au sein de la structure familiale, dans l’optique de créer – voire de recréer – ou de maintenir un lien intergénérationnel. On veut partager des souvenirs avec ses proches, transmettre un témoignage ou une leçon de vie. Provoquer l’échange pour mieux se raconter.
Quel média, mieux que le blog, pourrait permettre ainsi de partager ses mots et d’interagir avec ses lecteurs ?