Bienheureux le poète qui sait voir au travers de la nuit,
Armé de ses seuls doigts fiévreux entourant la plume.
Luciole affolée qui tournoie dans les ombres du temps
Avec la joie de l’enfance et les tourments du plaisir…
Doué d’une intelligence qui le pousse sans arrêt à partir,
En voguant sur les flots enivrants de l’ailleurs et du vent,
Un jour sans doute, il s’évanouira dans la brume.
Riant à larmes folles des heures qui s’enfuient.