C’est l’une des questions qui se posent lorsqu’on entame une réflexion en vue de démarrer une activité d’écrivain public : faut-il exercer dans un cabinet ?

Le fait d’avoir pignon sur rue permet une meilleure visibilité, ce qui ne peut pas être négatif pour un métier aussi méconnu. Le chaland de passage, intrigué, a la possibilité de s’arrêter et de pousser la porte pour satisfaire sa curiosité. C’est une façon de communiquer autour de son activité. Sinon, il faut quand même être clair : les services rendus par l’écrivain public biographe relèvent peu de l’achat impulsif.

Le cabinet a également le mérite – pour vous – de clarifier les choses : lorsque vous en poussez la porte, vous êtes au travail. Sans ambigüité.

Travailler chez soi paraît plus facile au premier abord. En tout cas moins onéreux. Mais pour le faire dans de bonnes conditions, encore faut-il avoir la possibilité de s’organiser en conséquence et de trouver le calme nécessaire. Pas question de rédiger quoi que ce soit avec des enfants en bas âge qui vous interrompent sans cesse !

Il faut aussi d’autant plus communiquer autour de son activité qu’elle est moins visible. Et supporter l’isolement que cela implique peu ou prou. Mais la plus grosse difficulté reste de délimiter vie privée et vie professionnelle. De faire comprendre à la famille et aux amis que vous pouvez être là sans être disponible. Un défi permanent.

J’ai fait le choix de travailler chez moi. Et vous ?